Elections présidentielles et parrainages

La loi n°62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l’élection du Président de la République au suffrage universel impose que les candidats à l’élection présidentielle soient parrainés par au moins 500 citoyens membres de diverses institutions représentatives, tels que le Parlement, les conseils régionaux ou encore les conseils départementaux. Font naturellement partie de ces parrains éventuels : les maires.

En outre, une candidature ne peut être retenue que si, parmi les parrains, figurent des élus d’au moins trente départements sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département.

Concrètement, toute personne souhaitant se présenter à l’élection présidentielle doit donc au préalable recueillir 500 parrainages, et ce auprès principalement des maires provenant d’au minimum 30 départements avec un maximum de 50 parrainages par département. A défaut, elle ne peut pas se présenter au suffrage universel pour espérer devenir Président de la République, l’objectif étant de limiter le nombre de candidats et d’écarter les candidatures fantaisistes.

Dans ces conditions, en période pré-électorale, les maires sont extrêmement sollicités.

A ce titre, chaque maire recevra un formulaire adressé par la préfecture dès le 27 janvier prochain qu’il lui appartiendra ensuite d’envoyer par voie postale grâce à l’enveloppe fournie au Conseil constitutionnel, et ce avant le vendredi 4 mars 2022 à 18h.

Les parrainages seront ensuite publiés sur le site du Conseil constitutionnel et seront donc consultables par tout à chacun.

Il convient d’être attentif sur plusieurs points. 

En effet, d’une part, tout parrainage reçu par le Conseil constitutionnel après cette date ou par un autre mode de transmission sera considéré comme nul.

D’autre part, une fois envoyé, le parrainage ne pourra pas être retiré. En outre, chaque élu ne peut parrainer qu’un seul candidat, y compris s’il existe plusieurs mandats. Cela signifie que si le candidat parrainé par l’élu se retire de la course, alors l’élu n’aura pas la possibilité d’en parrainer un autre.